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Débuter la permaculture en appartement

Dernière mise à jour : 27 avr. 2020

Pour pratiquer la permaculture, il n’est pas nécessaire d’avoir un jardin.

En effet, tout le monde, quelle que soit la superficie de la surface d’exploitation, peut pratiquer la permaculture. Comme tout projet permaculturel, il convient de prendre le temps de la réflexion pour connaître ses besoins et de conceptualiser l’espace d’exploitation nécessaire (cf. designer son terrain).

Mettre ses plants/semis en terre (cf. réussir ses semis). Pour ce qui est du choix du contenant, lorsque l’on ne possède pas de plaques de culture, de godets, de jardinière suspendus ou de bac, on peut utiliser un tas d’éléments de récup’: boite d’œufs, partie inférieure de la bouteille en plastique (le haut peut servir de cloche pour protéger du froid et du vent), rouleau de papier toilette (à fermer au bout), pots de yaourt, boîte en carton quelconque, etc. Une fois le plant ou la graine mis-e en terre dans le contenant, il ne reste plus qu’à le poser sur un plateau rempli d’eau. Le liquide se diffuse par capillarité (capacité à monter naturellement malgré la gravité). Ainsi, l’eau s’évapore moins vite et l’arrosage peut être plus espacé dans le temps.

©Pinterest


Cultiver la diversité. Pour favoriser la croissance des plantations et limiter l’apparition de maladies et de parasites, il convient d’associer fruits, légumes et/ou fleurs en fonction de leurs vertus respectives (cf. associer mes légumes dans mon potager). Astuces : planter la menthe dans un pot à part, c’est un aromatique invasif qui prendra le dessus sur les autres végétaux. Planter des fleurs mellifères telles que le tournesol ou la lavande attire les abeilles et papillons. Ces insectes assureront la pollinisation des fruits et légumes et donc, la reproduction des plantes.

©Pinterest

Optimiser l’espace. La surface disponible sur un balcon (ou dans l'appartement) étant limitée, une culture étagée s’avère être le moyen le plus adapté pour optimiser l’espace du sol jusqu’aux murs. Pour ce faire, on peut utiliser un treillis afin d’y faire courir des végétaux rampants (tomates, thym, capucines, etc.). Cette méthode de culture hors-sol présente de nombreux avantages : exposée de tout son long, la plante pourra pleinement être pénétrée par la lumière et le soleil. De plus, les pieds étant dégagés, l’arrosage est simplifié. Ainsi, la plante se portera en meilleure santé ; elle ne sera pas en contact avec le sol et donc moins sensibles aux maladies et parasites (cf. le potager vertical). ©Pinterest

Astuces : il est assez rare d’avoir un treillis sous la main. On peut alors utiliser des éléments de récup’ disponibles dans l’appartement ou dans le quartier: rangement à chaussures, échelle, pots suspendus, etc.

En fonction des moyens à disposition, on peut également utiliser des jardinières suspendus, des bacs à plusieurs étages, des planches de bois fixés au mur, etc.

Exploiter au mieux les ressources. Pour pousser sainement une plante a besoin d’eau, de lumière et de nutriments naturellement présents dans la terre. Pour optimiser l’épanouissement des végétaux et limiter l’appauvrissement du sol, il convient d’améliorer et d’enrichir cette terre. La méthode la plus complète est l’utilisation d’un lombricomposteur (cf. fabriquer un lombricomposteur) ; grâce à l’apport de « déchets » végétaux et au travail des vers de fumier, la matière organique transformée en compost permettra un apport abondant en nutriments. De plus, le lombrithé (liquide généré lors de la décomposition de la matière organique), également très riche en nutriments, pourra être utilisé pour l’arrosage des végétaux.

Cohabiter avec des vers de fumier ça ne plait pas à tout le monde. L’apport nutritionnel peut également être comblé par une pincée de marc de café (une fois toute les deux semaines avant l’arrosage), un dépôt de coquilles d’œufs, de feuilles de thés (en vrac ou en sachet).


Pour aller plus loin, il est possible, dans chaque ville, de créer ou de s'investir dans un jardin partagé. C'est un espace vert cultivé et animé par les habitants, propices aux rencontres intergénérationnelles et interculturelles.

© Jean-Pierre Viguié / Mairie de Paris





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